Alain Babois

Cher Alain, C'est avec beaucoup d'émotion que j'ai appris ta disparition mais en ce moment encore je me rappelle la voix si douce et apaisante qui était la tienne. Nous nous étions revus il y a deux ans lors d'une belle soirée d'été à St julien, juste avant mon départ en Polynésie, et la soirée fut ô combien chaleureuse, nous avons ri et dansé dans le salon de votre maison de St Julien. Nous avons aussi passé en revue l'époque de ta jeunesse, celle de Monique et de mes parents. Le temps a passé, et il passe encore, mais rien ne bouge dans les coeurs. Dans le mien je garde la chaleur et la précieuse amitié de la famille Babois dont ma jeunesse et ma plus tendre enfance sont indissociables. Que de souvenirs de moments passés ensemble avec Cécile, Véronique et Honorine. Nous nous sommes construits ensemble et je ressens maintenant le pouvoir de ces liens indéfectibles. Tant de moments forts et bienveillants, tant de vibrations musicales nous ont réunis. Il est vrai aussi que nous étions toujours sages et laissions passer à nos parents des soirées sans encombres, sans même nous être une fois chamaillés à travers toutes ces années. Je me souviens maintenant de ce bon moment ou nous avions tant ri après une cueillette mémorable de champignons des prés, tout près de chez vous à Fleury, c'était aussi à la fin août, je fêtais mes 10 ans je crois et avais soufflé mes bougies chez vous. Cher Alain, ton départ me touche aussi car il arrive la veille de mon anniversaire, comment donc ne pas être ému, de nombreux souvenirs refont surface, mais tu suis les pas et le départ d'un batteur de légende, Charlie Watts, que veux-tu, comment t'en vouloir! Tes ondes rythmiques et musicales continuent de vibrer dans les coeurs de ceux qui t'ont croisé, merci pour ces moments partagés, Adrien

Ne pouvant assister demain à la cérémonie d'adieu d'Alain, je tenais à vous faire part de mes sincères condoléances. Je souhaite à Monique et à toute sa famille, beaucoup de courage pour affronter cette douloureuse épreuve. J'ai travaillé avec Alain pendant près de 30 ans, et garderai le souvenir d'une personne ouverte et très sympathique.

Quand j'étais toute petite, j'accompagnais Papa à ses répétitions de musique. Je me rappelle d'une en particulier, chez Nicole et Jean-Jacques. J'avais alors cinq ans à l'époque. C'est en regardant Alain jouer de la batterie que j'ai dit à Papa : "Moi aussi, je veux faire du tambour !". Toutes mes condoléances à la famille. Je pense à vous. Coralie LABILLE